L’écologie nous veut-elle du bien ?

Ce jour, je me présente à vous avec un sujet un peu spécial puisqu’il ne concerne ni les jeux vidéo ni l’écriture –du moins pas directement – qui sont habituellement les deux seules passions qui vaillent que je m’exprime sur mes blogs.

Ce jour, je vais vous parler « écologie ». Ou « développement durable ». Ou « environnement ». C’est comme vous préférez. Et je vais m’adresser au citoyen qui sommeille en chacun de vous. Les politiques n’existent pas, tout comme les industriels, les militants, les amateurs de bio, etc. Nous sommes tous poussière d’étoiles et nous n’avons qu’une seule maison : la Terre.

Voila qui est fait…

C’est un sujet plutôt long (j’ai pour l’instant 15 pages écrites et je n’ai pas fini), je prendrai donc le temps de plusieurs articles pour m’épancher dessus et vous expliquer pourquoi je place ce thème au cœur de mes diverses activités. Ou du moins de mes projets personnels (oui, parce qu’on ne fait pas toujours exactement ce qu’on veut ^^’).

L’écologie nous veut du bien.

A moins que vous soyez déjà converti à sa cause, je suis prête à parier que l’écologie vous tape sur le système. Déjà, merci bien, mais les mecs en tenue de rando, les pieds dans la boue, qui s’extasient sur des piaffes, des insectes ou des plantes vertes et qui réclament à cors et à cris qu’on arrête de piller les ressources de la terre, de construire des autoroutes / aéroports, de tuer des animaux pour le simple plaisir de porter des cols en fourrure, ce n’est pas exactement le comble de l’éclate. En plus, les écologistes ont une tendance horripilante à jouer les je-sais-tout-mieux-que-tout-le-monde à base de « je te mets le nez sur ta merde dès qu’une occasion se présente ». Culpabilisation, bonjour !

C’est à croire qu’au moindre déchet pas trié correctement, un agent camouflé en géranium se prépare à vous tomber dessus.

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Et là, un p’tit géranium.

Pas faux, j’ai envie de vous répondre. A mon petit niveau, j’ai passé un certain temps à traquer mon copain pour qu’il éteigne les lumières quand il quittait une pièce et à faire la leçon à mes colocs pour qu’ils trient correctement leurs déchets. Une plaie j’vous dis. Je me suis un peu calmée depuis –majoritairement parce que je n’ai plus de colocs et que mon copain éteint correctement les lumières – mais le réflexe est toujours là avec l’assurance d’agir dans mon bon droit.

Après tout, moi je sais, moi je vois et la planète compte sur moi pour ouvrir les yeux du reste du monde. Sauf que… On n’obtient rien de bon en jouant les mini-despotes, sauf l’obligation d’être parfaite en toute situation sous peine de se prendre des « oh, tu dis ça et après tu commandes des sushis livrés dans 3 tonnes de plastique ». Quant aux mecs en botte de tout à l’heure, certes ils ne sont pas seuls, mais ils sont loin d’être la majorité. Le reste du monde regarde les défenseurs de l’environnement et, au mieux, les juge en silence pour ce qu’ils sont vu de loin : un truc bizarre qui s’agite dans tous les sens pour pas grand-chose.

Soyons bien d’accord : le jugement des autres, on s’en fout ! Protéger son environnement ce n’est sûrement pas un objectif qu’on peut reprocher à qui que ce soit.

Le problème c’est qu’on ne peut pas dire impunément à quelqu’un de se remettre en question au nom d’une situation qui ne le concerne pas (encore) de suffisamment près pour qu’il en ressente la pression. Il faut bien comprendre que nous venons tous de milieux différents (sensibilisés ou non à l’écologie), que nous avons tous des capacités variables (à voir ces liens qui nous connectent au sein d’un écosystème) et qu’au premier abord la cause environnementale n’apparaît pas dans la pyramide des besoins.

pyramide_des_besoins_selon_abraham_maslow1Nombreuses sont les personnes qui considèrent l’écologie comme une cause de bobo, ce qui exclus tous ceux qui ne se considèrent pas comme aisés ou bien-pensants. Donc pour repartir sur de bonnes bases, je vous propose de jeter un œil à la définition de l’écologie puis de creuser jusqu’à trouver ce qu’elle peut vraiment nous apporter à nous, citoyens de tous bords.

L’écologie est une science qui considère la planète, et les êtres vivants à sa surface, et qui vise à en obtenir une vision compréhensible de façon à en comprendre les évolutions passées et à venir.

Un peu comme la météo sauf que ça ne concerne pas l’atmosphère mais les écosystèmes.

En gros, quand un écologue regarde une prairie, il voit des lapins, des renards et du blé qui se nourrissent, respirent, boivent et se reproduisent. A partir de là, il les étudie jusqu’à pouvoir se dire : oh la la, s’il y a trop de lapins, ils vont manger tout le blé et après ce sera une période de disette pour eux tant que le blé n’aura pas repoussé ! Heureusement qu’il y a des renards pour les manger et diminuer leur population… Mais, ne risque-t-il pas d’y avoir trop de renard ? Et s’ils mangeaient tous les lapins ??! Et si des loups débarquaient ou qu’un produit chimique transformait le sol, que se passerait-il ? Vous avez saisit l’idée.

L’écologie, c’est avant tout beaucoup d’espèces différentes, des populations qui varient, et des liens de cause à effet à ne plus savoir qu’en faire.

Ce qu’il me semble important de retenir, c’est que pour les écologues, nous sommes des êtres vivants comme les autres. Vous pouvez bien vivre dans une ville, au milieu du béton, et trouver que c’est très bien comme ça, il n’en reste pas moins que vous êtes dépendants de votre écosystème pour respirer, manger, boire puis perpétuer l’espèce. Donc, en gros (encore une fois ce serait trop long d’être subtile et c’est pas mon but ici ^^), l’extinction des abeilles qui butinent les fleurs, les usines qui polluent l’air à l’autre bout du monde, les milliers d’espèces qui disparaissent chaque année, la fracturation du sous-sol en quête de gaz de schiste, etc. Bah c’est sur bibi que ça retombe par l’intermédiaire de ce qu’il boit, mange, respire.

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Effet papillon, bonjour.

Vous voyez bien comment l’écologie devient un outil d’une extrême importance quand il est question de notre santé et de notre bien-être personnel. Et, aussi, qu’il ne s’agit pas d’accuser qui que ce soit de ne pas être assez écolo. Après tout, pendant des siècles l’unique objectif de l’humanité a été de s’affranchir de la nature et de ses fléaux. Les maladies, le froid, la pluie, la famine, etc. Jamais, ce faisant, nous n’avons eu à nous dire : d’accord, mais n’oublie pas que la nature est aussi ton allié, trouve un juste milieu !

Non, jamais on ne s’est dit ça. Du moins jusqu’à hier (ou presque, on reparlera plus tard de l’histoire de l’écologisme). Ce qui est sûr, c’est que cette prise de conscience est très récente. Depuis peu, on sait qu’entreprendre ne doit pas uniquement se faire en fonction de l’offre et de la demande mais aussi en fonction du respect de notre environnement sous peine de rendre la Terre impropre à la vie.

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Laissez-moi vous présenter les trois piliers du développement durable.

Cette connaissance qui nous vient du terrain et des laboratoires tarde un peu à infuser dans toutes les strates de la société. Certaines personnes s’en emparent plus vite que d’autre, forment des groupes d’action, militent, innovent, embêtent leurs colocs. D’autres s’en fichent complètement, ce qui est un droit. Pour l’instant.

Ce qui compte, c’est que l’environnement soit considéré à sa juste valeur, que son importance apparaisse aux yeux de tous, au même niveau que le social et l’économie. D’ici là, il y a du boulot, je ne vous le cache pas. Pour ma part, je m’en réjouis. Après tout, il s’agit d’une refonte totale de notre mode de vie et être actrice d’un mouvement de cet ampleur, ça me va parfaitement. Imaginez-vous : considérer enfin votre bien-être dans sa globalité et agir pour que cesse un modèle dépassé !

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